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TRIBUNE

Porter plainte en France pour «crimes de génocide» à Gaza et arrêter la violence meurtrière

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La grand-mère de deux enfants français tués dans l’enclave a déposé plainte ce vendredi 6 juin pour des faits qu’elle considère comme susceptibles d’être qualifiés de «crimes contre l’humanité» et «crimes de génocide». Un espoir pour l’ordre juridique international. Un espoir pour réparer l’ordre juridique international, selon les juristes Arié Alimi, Antoine Garapon et Nathalie Tehio, ainsi que l’historien Vincent Lemire.
Une enfant palestinienne tuée lors des attaques israéliennes à Gaza, le 4 juin 2025. (Ali Jadallah/Anadolu .AFP)
par Arié Alimi, avocat, Antoine Garapon, magistrat, Vincent Lemire, historien et Nathalie Tehio, avocate
publié le 6 juin 2025 à 9h14

Dans la nuit du 23 au 24 octobre 2023, Abderrahim et Janna, deux enfants de 6 ans et de 9 ans, de nationalité française, sont tués par un missile tiré depuis un hélicoptère israélien sur une maison de la ville de Gaza, à proximité de Beit Lahia. Leur petit frère Omar âgé de 3 ans est grièvement blessé. Leur mort s’inscrit dans un empilement de violences qui a englouti des centaines de milliers de vies de civils palestiniens : à ce jour, on dénombre 55 000 morts et 125 000 blessés identifiés dans la bande de Gaza, soit près de 10 % de la population totale.

Jacqueline Rivault, la grand-mère de ces deux enfants tués à Gaza, a déposé plainte ce vendredi 6 juin 2025 auprès des institutions judiciaires françaises pour ces fa