A la suite des assises de la lutte contre l’antisémitisme, relancées en début d’année par la ministre Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, le débat s’est focalisé sur la sortie des infractions réprimant les discours de haine de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
Pour les uns, le déplacement des infractions de haine dans le droit pénal commun permettrait de traiter les délinquants racistes de la même façon que les délinquants de droit commun. Pour les autres, qui souhaitent au contraire leur maintien dans la loi de 1881, cette position ignore les nombreux aménagements déjà existants pour traiter ces infractions (prescription allongée, possibilité de recourir à la comparution immédiate ou de prononcer des peines d’emprisonnement, etc.), et ils es