Pour beaucoup à gauche, le 7 juillet a été un soulagement. Une victoire inattendue après un premier tour inquiétant. Une victoire relative, mais une victoire quand même : après le retrait de 127 de ses candidats, la gauche unie a réussi à obtenir une majorité relative de près de 200 députés, et ce malgré le départ vers le groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) de plusieurs élus Nouveau Front populaire pourtant investis sur le quota du Parti socialiste.
Ce sursaut pour la République est venu de la gauche. Ses candidats se sont retirés partout où cela était nécessaire, au-delà des étiquettes. Parce que la gauche n’a rien de sectaire, une écologiste s’est retirée pour Laurent Wauquiez, malgré ses invectives en Conseil régional.
Parce que la gauche n’a rien de sectaire, un insoumis s’est retiré pour Elisabeth Borne. Parce que la gauche n’a rien de sectaire, une insoumise s’est retirée pour Gérald Darmanin, en dépit de son refus de faire front républicain en cas de duel LFI-RN.
Le front républicain a existé à droite, mais il est le fait d’initiatives personnelles des candidats et des électeurs. Les consignes ambiguës données par les chefs de partis ou les ministres, excluant souvent LFI, parfois les Verts ou le PCF de l’arc républicain, n’ont pas permi