Le 2 juin, la Pologne s’est réveillée en apprenant que son nouveau président était un homme précédemment accusé de proxénétisme, connu pour ses liens avec les milieux violents et son mépris public pour les minorités. Un candidat soutenu par le parti Droit et Justice (PiS), qui l’a emporté par la plus petite des marges. Et pourtant, cela a suffi.
Ce résultat n’est pas sorti de nulle part. Il reflète quelque chose de plus profond et de plus sombre : une Europe dans laquelle l’autoritarisme, même repoussé, revient. Plus fort. Plus brut