Fallait-il nommer l’écrivain vagabond, proche de l’extrême droite, parrain de l’édition 2024 de la manifestation culturelle qui doit se dérouler en mars ? La question agite le débat public depuis la publication d’une tribune dans Libération. Ceux qui s’opposent au romancier auteur de best-sellers manquent cruellement d’arguments, estime William Marx, professeur au Collège de France. Pour l’écrivain Claro, au contraire, le choix de Sylvain Tesson n’est pas «un geste innocent».
L’affaire houleuse qui agite depuis quelques jours presse et réseaux au sujet du parrainage du Printemps des poètes 2024 a, me semble-t-il, quelques vertus. D’une part, elle nous rappelle qu’il existe une manifestation officielle destinée à promouvoir la poésie ; d’autre part, elle pointe