Accusé d’agressions sexuelles, il nie les faits qui lui sont reprochés. C’est son droit le plus strict. Personne ne le lui conteste. Chacun·e est libre des moyens de sa défense. Face aux juges, on peut reconnaître les faits, les contester, mais aussi mentir, se contredire, changer de version et même dire n’importe quoi sans que cela ne puisse être reproché. Nul ne doit être contraint ni de concourir à sa propre accusation ni de prouver son innocence. Pas plus Gérard Depardieu que quiconque. Il a fait le choix de contester, à raison s’il est innocent. La justice le dira.
A lire aussi
En revanche, s’il est coupable, ce choix illustre l’immense difficulté qu’ont les auteurs de violences sexistes et sexuelles à prendre leurs responsabilités et admettre les faits. Les résistances sont massives et démontrent à quel point pour chacun le violeur, l’agresseur, c’est forcément l’autre. A quel point les agressions sexuelles, les viols ne sont envisagés que lorsqu’ils sont accompagnés de violences «graves» ou commis par un inconnu. Interrogé, Gérard Depardieu a pu indiquer qu’une agression sexuelle c’était