Au vu de la séquence d’évènements qui se sont succédé ces derniers jours à l’initiative de Donald Trump, on ne peut qu’admirer la façon dont toutes les pièces s’assemblent comme autant d’actes d’un opéra-bouffe menés tambour battant. Les frappes américaines contre trois sites d’enrichissement iraniens dans la nuit de samedi à dimanche ont été précédées par une suite d’évènements et de discours qui avaient tous en commun l’exaltation de la puissance militaro-sécuritaire américaine : la diatribe belliciste à Fort Bragg, la parade militaire de Washington, l’envoi de Marines contre les manifestants à Los Angeles, la mise en scène des expulsions d’immigrés…
Le rebondissement ultime (cliffhanger) de cette semaine de téléréalité fut selon les mots de Trump «une attaque très réussie sur les trois sites nucléaires en Iran, Fordo, Natanz et Ispahan». Ses déclarations récentes affirmant qu’il prendrait la décision d’intervenir militairement en Iran au tout dernier moment n’étaient pas celles d’un stratège militaire mais celles d’un réalisateur q