Ces deux mots-là ne passent pas mes lèvres car enfin, «Bonne année» ? Comme peut-on se souhaiter une bonne année après un tel début brésilien et quand nous savons tous que 2023, ce sera la poursuite de la guerre en Ukraine, des pendaisons en Iran, des ravages du Covid en Chine et du reste, tout le reste, sans même parler de la précipitation du dérèglement climatique ? Alors «Bonne année», non, vraiment pas, sauf que… je n’ose ni le penser ni l’écrire mais il n’est plus impossible que les grands despotes du moment ne soient plus tous en place l’an prochain. Lequel, je ne sais pas, mais il n’est même pas totalement exclu qu’ils soient plusieurs à avoir perdu le pouvoir car prenons Recep Tayyip Erdogan.
Présidentielle et législatives, la Turquie vote en juin prochain alors que l’inflation y a déjà dépassé les 120% et que «le sultan», comme on dit, la nourrit obstinément à coups d’augmentations de salaires et de programmes de logements sans financements. Son impopularité grandit sans cesse et si Xi Jinping n’a, lui, pas d’urnes à