Depuis 1947, avec la création des comités d’entreprise, aujourd’hui comités sociaux et économiques (CSE), la culture s’inscrit au cœur des missions sociales du monde du travail. Ce lien historique entre action syndicale et action culturelle n’est pas fortuit : il est l’expression d’une volonté profonde, celle de faire de la culture un levier d’émancipation, d’éducation et de transformation sociale.
C’est cette vision fondatrice que nous portons encore aujourd’hui, et qui guide notre engagement à la Caisse centrale d’activités sociales des électriciens et gaziers (CCAS), organisme issu de l’histoire ouvrière de l’énergie, résolument ancré dans le mouvement de l’éducation populaire.
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Pourquoi, en 2025, la CCAS propose de mettre sur le devant de la scène la question culturelle ? Parce que la culture est menacée. Parce que les attaques budgétaires, les logiques de la rentabilité, les coupes dans les subventions publiques mettent à mal l’accès de toutes et tous à une culture exigeante, vivante, non marchande.
Parce que les artistes, technicien·nes, programmateur·rices, médiateur·rices, tou·tes travaillent dans un écosystème fragile, souvent précaire, trop souvent invisibilisé. Parce que la culture, c’est bien plus qu’un «loisir» : c’est un droit, une parole, un moyen de comprendre et d’agir sur le monde.
Une alerte et une déclaration politique
Ce texte n’est pas une tribune de plus. Il est une alerte, mais aussi une déclaration politique. Il est l’expression d’un regard singulier, forgé dans l’histoire et la pratique d’un