Une présentatrice de France Inter stigmatisée pour ses liens supposés avec untel ou une telle, une autre dénigrée pour ses choix de mots à l’antenne, un éditorialiste de France Culture mis en cause, un correspondant à l’étranger de Radio France accusé d’être sous influence et faisant l’objet d’une attaque concertée en ligne… Cette petite musique, à laquelle le service public est malheureusement habitué, se fait aujourd’hui plus insistante. Alors que nos journalistes travaillent avec indépendance et une forte exigence, certains veulent à tout prix y voir connivence, parti pris et dissimulation – quitte à en inventer.
Cette petite musique, qui a longtemps résonné à bas bruit aux oreilles des rédactions de Radio France, profite de la caisse de résonance offerte par les réseaux sociaux, via des comptes spécialisés ou non. Elle se fait plus insistante, plus agressive et plus précise. Ce n’est plus seulement le service public qui est attaqué et contesté ; ce sont ses acteurs. Des journalistes que l’on dénonce, en les citant nom