Il faut savoir gré au président de la République d’avoir enfin pris la décision de reconnaître un Etat palestinien. La France n’est pas la première à franchir le pas – près de 150 pays l’ont précédée. Mais c’est le premier pays de cette importance dans le club des Etats démocratiques, ce qui rend son geste particulièrement significatif. Symboliquement, et, il faut l’espérer, diplomatiquement, c’est un saut qualitatif. Les réactions hystériques de la coalition au pouvoir à Jérusalem sont un hommage involontaire et inconscient à ce changement d’échelle.
Cela fait des lustres que, avec mes amis du Policy Working Group (PWG) – une ONG israélienne dédiée à l’action extérieure –, je plaide pour la reconnaissance par la France et par ses partenaires européens de l’Etat de Palestine.