Ce 15 août est un triste anniversaire : voilà tout juste un an, les talibans prenaient Kaboul, après le départ des Etats-Unis, et avant eux le départ des autres pays occidentaux, qui ont abandonné à leur sort les populations afghanes et ceux qui leur avaient fait confiance.
Peu avare de promesses, le président français Emmanuel Macron avait alors assuré le soutien actif et l’engagement de la France aux côtés de tous les Afghans, et en particulier des cibles privilégiées de l’obscurantisme meurtrier des nouveaux maîtres du pays. «De nombreux afghans, défenseurs des droits, artistes, journalistes, militants, sont aujourd’hui menacés en raison de leur engagement. Nous les aiderons parce que c’est l’honneur de la France d’être aux côtés de celles et ceux qui partagent nos valeurs, autant que nous pourrons le faire…», déclarait-il le 16 août 2021.
Certes, la France s’est acquittée de ses devoirs pour rapatrier ses ressortissants installés dans le pays, et dans une moindre mesure des Afghans qui lui apportaient leur aide professionnelle (cas des interprètes afghans oubliés, blocage des regroupements et réunifications familiaux, etc.). Mais qu’en est-il de tous les autres, de