Maire de Lomme, commune associée à Lille, je m’apprête comme tant d’autres élus locaux à la rentrée politique dans un contexte d’incertitudes et d’inquiétudes totales.
Celles pesantes depuis des années, même avant les mandats d’Emmanuel Macron, pointant du doigt les dépenses des collectivités locales et le coût de leurs agents, oubliant au passage les nombreux transferts de charges de l’Etat vers les régions, les départements et les communes, sans que les compensations financières soient à la hauteur des services publics à assurer.
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Alors que le déficit budgétaire a été porté à un niveau jusque-là inconnu, avec plus de 1 000 milliards d’endettement supplémentaires en moins de dix ans, les collectivités locales et notamment les communes sont mises à contribution afin de diminuer l’endettement du pays.
La traduction politique des économies imposées consiste à raréfier encore davantage les ressources des communes, tant sur leur dotation que sur la possibilité d’être accompagnées.
Un seul exemple très significatif ? L’assèchement du «fond vert» censé profiter aux collectivités locales, volontaires et ambitieuses dans leurs actions pour réduire les conséquences du changement climatique notamment sur les questions bâtimentaires.
Lomme en transition depuis 2015
Lomme, seule ville de la métropole lilloise qui s’est déclarée en transition depuis 2015, participe de cet effort pour réaménager, réhabiliter le patrimoine municipal, écoles, piscines, salles de sport… avec évidemment des limites budgétaires.
Le 1er juillet dern