Tandis que les catastrophes «naturelles», prévisibles, s’accumulent dans le monde, que les Syriens, encore une fois, meurent sans compter sous la surveillance malfaisante d’un pouvoir rejeté pas sa population, pendant que les Ukrainiens se défendent contre l’envahisseur, qu’en Ouganda et ailleurs des collectifs résistent à l’offensive des multinationales, en France après les manifestations spectaculaires contre la réforme des retraites, la représentation politique se ridiculise à l’Assemblée nationale. L’exécutif est manifestement sourd aux revendications et aux arguments de la rue.
Partout dans le monde, les hommes de pouvoir, depuis longtemps, se sont mis au service d’un capitalisme multirécidiviste lequel, malgré les alertes, malgré les connaissances largement diffusées par les scientifiques est toujours à la recherche du profit, quel que soit le coût humain. Dans les pays occidentaux, le démantèlement du service public se poursuit quand la privatisation l’emporte sur la responsabilité collective, tant sociale qu’écologique. Les deux domaines sont en effet étroitement liés. Toutes les générations le savent désormais, demain est si incertain que l’avenir des salariés, comme celui des retraités, n’est aucunement assuré.
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