Depuis la révolution industrielle, l’immense majorité de l’énergie qui alimente nos sociétés provient du charbon, du pétrole et du gaz, qui contribuent directement au réchauffement climatique. L’Union européenne (UE) n’y échappe pas : sa consommation énergétique – principalement due aux transports, à la production d’électricité, et au résidentiel – représente 77 % de ses émissions de gaz à effet de serre. L’UE s’est fixée des objectifs ambitieux pour respecter l’accord de Paris : réduire ses émissions de 55 % en 2030 par rapport à celles de 1990 et atteindre la neutralité carbone en 2050. Réussir ce pari nécessite de changer les méthodes de production d’énergie et d’améliorer l’efficacité énergétique, mais surtout de diminuer la consommation. C’est au niveau de l’UE que des directives visant à soutenir certaines énergies sont discutées, donnant lieu à des débats importants, comme l’inclusion ou non du nucléaire et du gaz dans ces dernières.
En Europe, 70 % de l’énergie finale consommée provient des énergies fossiles, et seulement 12 % du nuc