Depuis le 9 septembre dernier, date de la chute du gouvernement Bayrou, l’Ecole de la République se retrouve avec une ministre «démissionnaire».
Une ministre «démissionnaire» déjà citée dans les potentiels successeurs de Pierre Moscovici qui quittera la Cour des comptes au début de l’année 2026.
De fait, il n’y a plus de capitaine à bord du navire «Education nationale», navire sur lequel est embarquée la bagatelle de 12 millions d’élèves et près de 900 000 enseignants.
Plus de capitaine, plus de cap, plus de destination : notre école navigue à vue, maintenue à flot grâce au professionnalisme et à l’engagement des personnels soucieux de sauver leurs élèves de la noyade en écopant autant qu’ils le peuvent.
C’est dire combien la place de l’éducation dans notre société et jusqu’au plus haut de l’Etat est aujourd’hui considérablement affaiblie et dévalorisée.
La succession des ministres depuis 2022
Il n’est que de constater l’incroyable succession des ministres de la rue de Grenelle depuis 2022 : pas moins de six ministres en l’espace de trois années, soit une durée moyenne d’exercice de six mois, pas même une année scolaire complète !
Relégué au rang de monnaie d’échange, de compensation, de petit