Emmanuel Macron l’avait promis : la protection de l’enfance serait une priorité nationale. Pourtant, les faits démontrent l’inverse. Alors que la plateforme Shein vendait des poupées sexuelles à l’effigie d’enfants, le gouvernement français choisit de ne pas sanctionner l’entreprise. Une décision incompréhensible, indécente même, tant l’infraction est claire : la loi du 21 avril 2021 interdit toute représentation d’enfant à caractère pédopornographique.
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Shein, BHV : pas de deuxième chance pour la pédocriminalité
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On ne peut négocier avec une entreprise qui a tiré profit de produits pédocriminels. Si le géant asiatique de l’e-commerce avait vendu du matériel servant à des actes terroristes, les serveurs seraient déjà saisis, les dirigeants interpellés. Mais quand il s’agit de violences sexuelles faites aux enfants, on tergiverse, déplore Arnaud Gallais, président de Mouv’enfants.
Manifestation du collectif Mouv'Enfants devant le BHV, au jour de l'installation controversée de l'enseigne Shein au 6e étage du magasin. (Denis Allard/Libération)
Par
Arnaud Gallais
Président de Mouv’enfant, cofondateur de #MendorsPas, ancien Membre de la Ciivise
Publié aujourd'hui à 11h14
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