C’est une curiosité sur laquelle nous devons nous pencher. La dissolution des Soulèvements de la Terre par le Conseil des ministres a suscité un flot de critiques : c’est la démocratie que l’on attaque, ce sont nos libertés que l’on assassine. Les responsables politiques de gauche, pour une fois unanimes, ont porté l’attaque, et aussi des philosophes, des cinéastes, des journalistes et peut-être même des ratons laveurs.
Mais modifions juste l’optique, oublions la dissolution, regardons l’objet dissous. Quand nous parlons des Soulèvements de la Terre, de qui et de quoi parlons-nous ? Formellement, il s’agit de groupes, d’associations, de comités déjà existants, réunis sous ce label pour donner plus de poids et d’impact à leurs actions. Mais comment fonctionnent les Soulèvements de la Terre ? Qui décide en son sein ? Quelle structure ? Quelles personnes ? Par exemple, la décision d’aller piétiner les plantations des serres situées dans la banlieue de Nantes, le 12 juin, a été prise par qui ? A la suite de quels débats ? L’action a-t-elle été décidée à l’unanimité ? Des membres de c