C’est difficile de se faire un avis sur la taxe Zucman : d’un côté, elle répond bien à l’intuition selon laquelle certains «ultra-riches» pourraient – ou devraient – payer plus d’impôts, et, de l’autre, elle aurait des conséquences ubuesques voire dangereuses, comme une ponction annuelle de 2 % de leurs actions aux fondateurs de start-ups. Il y a des objections sérieuses – risque constitutionnel, exil fiscal, pression fiscale record – mais elles paraissent techniques et défensives face au désir légitime de justice fiscale.
En réalité, il faut surtout se demander comment on peut se retrouver à payer peu d’impôts comparé à la taille de son patrimoine, et s’il serait légitime de fixer un plancher à 2 % de celui-ci. En examina