Lorsque les premiers cas de variole du singe (monkeypox) ont été diagnostiqués en Europe et aux Etats-Unis en mai dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d’emblée lancé l’alerte, estimant qu’avec des moyens adéquats, la propagation des contaminations et le risque de pandémie pouvaient être stoppés : information des populations cibles et prévention, tracing des cas contacts, organisation matérielle et sanitaire d’une vaccination préventive de ces mêmes populations quand un vaccin est disponible (c’est le cas ici), prise en charge sociale de l’isolement des personnes atteintes, suppression du jour de carence des arrêts de travail, aide à la suspension des activités de l’économie précaire, et notamment des travailleurs·ses du sexe (TDS) qui sont particulièrement exposé·e·s.
Dès le mois de mai, l’application de toutes ces mesures était urgente, en direction des hommes gays et b