La démocratie, précieux héritage de l’évolution de la pensée humaine et garante des droits humains ainsi que de nos progrès sociaux, technologiques, scientifiques et artistiques, est de nouveau menacée au Venezuela – autrefois terre d’accueil pour des citoyens du monde entier – et en Amérique latine.
Alors que de nombreuses fraudes ont été constatées, Nicolás Maduro, président de facto du Venezuela, s’obstine à ne pas communiquer les résultats de l’élection présidentielle, refuse de reconnaître la victoire d’Edmundo González Urrutia – son principal opposant – et de lui transférer le pouvoir ce 10 janvier conformément à la Constitution.
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Nicolás Maduro, allègue un supposé piratage informatique lors de la transmission des résultats et le Conseil national électoral a annoncé sa victoire sans publier les seuls éléments permettant de la valider, à savoir les procès-verbaux des bureaux de vote. Pour «contourner» ce manque de preuves, Nicolás Maduro a saisi une autre institution sous son contrôle, le Tribunal suprême de justice du Venezuela (TSJ), qui a validé la fraude électorale.
Cette mise en scène, ne se substitue pas à la présentation des preuves et confirme la défaite du parti au pouvoir. Par ailleurs, en s’appuyant sur les procès-verbaux en possession des assesseurs des bureaux de vote mandatés par l’opposition vénézuélienne ainsi que sur les rapports du Centre Carter, de la Mission d’observation de la Colombie et de l’ONU, de nombreux gouvernements contestent la thèse d’un com