La lutte contre les violences faites aux femmes a été érigée en grande cause du quinquennat d’Emmanuel Macron, une première fois en 2017, puis lors de sa réélection en 2022. Mais huit ans après le mouvement #MeToo, force est de constater que la reconnaissance pleine et entière de ces violences par notre système judiciaire n’a toujours pas suivi.
Certes, ces dernières années, la France a adopté des politiques ambitieuses pour faire progresser les droits des femmes. L’inscription de l’IVG dans la Constitution a constitué une avancée historique, d’autant plus précieuse dans un contexte international marqué par la montée des mouvements conservateurs et masculinistes. Mais comme trop souvent, ces victoires restent symboliques tant qu’elles ne sont pas accompagnées des moyens nécessaires à leur pleine mise en œuvre.
Dans les universités, les boîtes de nuit, les salles de sport, les lieux de travail, dans l’espace public ou privé