Si les positions des partis politiques ne bougent pas dans les jours qui viennent, le Premier ministre, François Bayrou, sera renversé par un vote de défiance le lundi 8 septembre. L’addition risque même d’être salée : on peut tabler sur 300 à 330 voix hostiles face à seulement 200 voix de soutien. L’écart risque donc de parler de lui-même et il exposera le Premier ministre à une véritable déroute plutôt qu’à une simple défaite.
Ajoutons qu’à la différence d’une motion de censure que dépose l’opposition pour contrer un 49.3, la défaite annoncée du 8 septembre aura été prise à l’initiative du Premier ministre. Elle sera donc totale et elle sera personnelle.
Depuis une semaine, les commentaires tentent de déchiffrer les subtilités stratégiques (ou l’absence de subtilité) d’une tell