Si j’ai bien compris, il faudrait être un peu téméraire, ces temps-ci, pour dormir sur ses deux oreilles. Parce qu’il y a une hécatombe, chez nos anges gardiens. Déjà que les Américains, à force de se faire crier dessus depuis des décennies «US Go Home», ont pris la mouche, voilà qu’on ne peut plus conduire les yeux fermés sans que nos airbags, qui mériteraient d’être rebaptisés «airbangs», s’abandonnent à leurs pulsions assassines. Encore, les véhicules, on peut les rappeler pour changer les pièces. Mais les politiques ? Sans entrer dans le débat suscité par la situation actuelle présumée innocente, voilà t’y pas que Nicolas Sarkozy aurait conduit durant sa présidence une politique pas toujours menée par le principe de précaution ni l’intérêt général (c’est-à-dire pas le nôtre, et encore moins celui des Libyens).
On savait qu’il avait du coffre mais pas forcément d’aussi fort. Il est toujours bling-bling, avec son bracelet électronique ? Chez quel joaillier l’a-t-il acheté ? Y a-t-il un modèle pour les présidents, un autre pour les chefs d’entreprise et encore un pour les simples bandits ? En tout cas, quand on a un bracelet électronique à 70 ans, c’est qu’on a raté sa vie. Nicolas Sarkozy nous a mal protégés mais, à sa décharge, il s’est mal protégé lui-mêm