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TRIBUNE

Un réseau d’entreprises et d’universités françaises pour recruter des femmes afghanes, par Ayyam Sureau

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Journée internationale des droits des femmesdossier
L’émigration définitive vers l’Europe n’est pas la seule solution pour échapper aux interdictions des talibans. L’association cofondée par la philosophe Ayyam Sureau s’engagerait, avec des filiales dans le monde, à proposer une bourse d’études ou un emploi aux Afghanes.
En 2024, des militantes se sont rassemblées en soutien aux Afghanes sur les marches de l'opéra Bastille, à Paris. (Sandrine Laure Dippa /Hans Lucas)
par Ayyam Sureau, philosophe et présidente de l'association Pierre Claver qui vient en aide aux demandeurs d'asile
publié le 5 mars 2025 à 7h50

Cet article est publié dans le cadre du «Libé des solutions spécial 8 mars», à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque samedi 8 et dimanche 9 mars.

La situation des Afghanes aujourd’hui n’est comparable à aucune autre. Dans de nombreux pays, les femmes sont encore privées de droits élémentaires, mais les Afghanes, elles, depuis la réinstallation des talibans au pouvoir en 2021, sont soumises à une oppression non seulement inédite mais, qui plus est, légale. Par décret, elles sont privées d’enseignement après l’école primaire ; interdites d’occuper leurs emplois, même ceux qui leur étaient réservés par tradition comme celui de sage-femme ; interdites de circuler à l’extérieur de leur domicile sans la présence d’un parent mâle ; interdites de parler en public, de chanter, d’élever la voix en privé,