Cet article est publié dans le cadre du «Libé des solutions spécial 8 mars», à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Retrouvez tous les articles de cette édition ici, et le journal en kiosque samedi 8 et dimanche 9 mars.
La situation des Afghanes aujourd’hui n’est comparable à aucune autre. Dans de nombreux pays, les femmes sont encore privées de droits élémentaires, mais les Afghanes, elles, depuis la réinstallation des talibans au pouvoir en 2021, sont soumises à une oppression non seulement inédite mais, qui plus est, légale. Par décret, elles sont privées d’enseignement après l’école primaire ; interdites d’occuper leurs emplois, même ceux qui leur étaient réservés par tradition comme celui de sage-femme ; interdites de circuler à l’extérieur de leur domicile sans la présence d’un parent mâle ; interdites de parler en public, de chanter, d’élever la voix en privé,