Une amende et jusqu’à deux ans de prison pour quiconque brûlera ou dégradera publiquement un texte sacré : c’est ce que prévoit un projet de loi initialement présenté par le gouvernement danois le 1er septembre dernier. Cette décision survient après plusieurs autodafés du Coran par des extrémistes de droite cet été au Danemark et en Suède, déclenchant menaces terroristes et vives tensions avec certains pays musulmans, l’Irak et la Turquie en tête.
Des voix s’élèvent depuis, au Danemark et ailleurs, pour dénoncer une entrave à la liberté d’expression – Charlie Hebdo a notamment appelé à réagir contre ce «rétablissement» d’un «délit de blasphème “moyenâgeux”». Fin septembre, plus de 500 artistes et intellectuels danois ont également signé une pétit