Elle contrôle à elle seule près de 20 millions d’hectares répartis sur treize pays africains pour un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros. L’ONG African Parks est devenue, au fil des ans, un mastodonte de la conservation de la nature sur le continent africain dont les actions sont régulièrement louées dans la presse internationale. Tchad, Soudan du Sud, Niger, République centrafricaine, Congo-Brazzaville, Zambie, Rwanda, Mozambique, Ethiopie… Souvent par faute de moyens, certains gouvernements font le choix de déléguer la gestion de leurs parcs nationaux à la puissante ONG. Toutefois, ses méthodes «musclées» ne font pas l’unanimité.
Le 8 mai, African Parks a reconnu que «dans certains cas, des violations des droits humains ont été commises» par ses gardes du parc national d’Odzala-Kokoua au Congo-Brazzaville, à l’encontre de membres du peuple autochtone baka. Le journaliste néerlandais Olivier Van Beemen a enquêté durant quatre ans su