L’omniprésence triomphale et la plasticité heureuse de Virginie Efira étonnent, au point qu’il me faut me pencher sur son cas qui, jusque-là, me laissait indifférent. La reconnaissance française de l’actrice d’origine belge ne m’exaltait, ni ne m’agaçait. Je me tenais à distance raisonnable, sans mouvement d’humeur notable, encéphalogramme plat devant un succès fait d’adhésion populaire et d’estime critique, convergence assez rare pour être soulignée. Ces dernières semaines, ses apparitions en traductrice amnésique d’après 13 Novembre chez Alice Winocour ou en belle-mère nullipare chez Rebecca Zlotowsky me permettent de questionner mon manque de curiosité. Et qu’importe qu’Efira puisse déjà être repartie tourner casaque sur les plateaux, capable de se dédoubl
Chronique «Ré/Jouissances»
Virginie Efira, effectivement efficace
L’actrice qui truste les écrans français a fait grimper sa cote de sympathie en complexifiant sa normalité et en rendant tout possible pour tous et toutes.
Virginie Efira dans «les Enfants des autres» de Rebecca Zlotowski. (Les films Velvet)
Publié le 26/09/2022 à 15h52
Enquête Libé
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