C’est une absence notable. Le groupe d’études à vocation internationale sur Taiwan récemment renouvelé à l’Assemblée nationale en France ne compte aucun député de La France insoumise (LFI), alors que plusieurs représentants de la coalition de gauche, la Nupes, y siègent. Pourtant, dans cette nouvelle assemblée, LFI compte désormais 74 élus. Les déclarations passées de Jean-Luc Mélenchon peuvent expliquer cette situation.
A la suite de la visite de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi à Taiwan début août, Jean-Luc Mélenchon a écrit sur son blog que «Taiwan était une composante à part entière de la Chine». Il a également qualifié cette visite de «provocation» des Etats-Unis et a déclaré qu’«il n’y avait qu’une seule Chine», affirmant que c’était la politique française depuis l’époque du général de Gaulle.
Jean-Luc Mélenchon aurait-il qualifié la Palestine ou l’Ukraine de «composante à part entière» d’Israël ou de la Russie ? Il a par ailleurs fait référence à Taiwan comme si le pays était toujours dirigé par Tchang Kaï-chek, évoquant l’o