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Libération
Critique

Simiens si proche

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publié le 11 février 2016 à 17h11

Le premier film comme réalisateur de Jamel Debbouze, adaptation (très libre) en motion capture (sorte d'animation filmée) du Pourquoi j'ai mangé mon père, de l'Anglais Roy Lewis, a connu en salles son petit succès auprès du jeune public. Dans cette Guerre du feu pour enfants, une communauté de Simiens découvre son humanité (feu, logement, amour…) grâce au fils rejeté du roi, pourtant jugé trop chétif pour survivre. Sauvé par un ermite albinos, le jeune Edouard, va, par la magie de la parole (c'est Jamel numérisé), faire descendre les Simiens de leur arbre.

Ce que Libé en disait à sa sortie (avril 2015). «Dans ce conte préhistorique pour tout public, la figure de Jamel Debbouze devient complexe et intrigante. Apparaît, sous le personnage de Lucy, l'épouse de l'acteur, Mélissa Theuriau. Ou encore Louis de Funès, dont les traits et la voix ont été "recréés", et dont la veulerie rétro est réussie. Tout ceci fait de ce film un curieux objet autobiographique, nourri d'humour anglo-saxon, mais surtout un update numérisé du grand divertissement hexagonal traditionnel.»