Cette histoire vraie fit les choux gras de la presse américaine en 2009. Une bande de jeunes gens friqués de Los Angeles s’est amusée pendant de longs mois à jouer au passe-muraille dans les villas de célébrités : Paris Hilton, Lindsay Lohan ou Orlando Bloom. Avant de se faire attraper.
Ce qu'en a pensé Libé : «Inspirée par un article de Vanity Fair, la fiction ourdit son plus joli tour dans le brouillage plastique organisé par la belle photographie blafarde du regretté chef op Harris Savides, irriguée par ces sources d'images archicontemporaines (portables, webcam, documents TMZ). Surtout, on ne peut que relever que quelque chose se déplace dans le cinéma de Sofia Coppola depuis Somewhere (2010). Certes, The Bling Ring achève de la consacrer comme la cinéaste au monde qui sait le mieux filmer les caniches. Mais si ne fléchit guère une obstination quasi névrotique à piocher ses scénarios au rayon tragédies de pauvres petites filles riches, c'est comme si son travail, enregistrant les critiques les plus âpres essuyées, poursuivait désormais vis-à-vis de son sempiternel sujet une forme incertaine de distance adulte. Mais n'est pas Truman Capote ou Bret Easton Ellis qui veut, et The Bling Ring embrasse les vanités, les cajole tout en voulant les raisonner.»