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Libération

Livre Entièrement à «l’Ombre des vivants»

publié le 14 octobre 2016 à 17h31

Voici tous les grands reportages du photographe Guillaume Herbaut rassemblés dans un bel ouvrage (1). Du nord de l’Albanie, où l’on pratique la vendetta, à Pripiat, ville abandonnée près de la centrale de Tchernobyl en Ukraine, en passant par Juárez au Mexique, où près de 1 400 femmes ont été assassinées, les sujets de prédilection du photographe effleurent les drames avec une distance aussi respectueuse pour les paysages que pour les hommes.

Il lui suffit de peu d’images, d’une grande rigueur, pour restituer toute la violence des drames et des lieux. A la fin du livre, un autoportrait de l’auteur : debout, nu, face à l’objectif, dans la pénombre, il est bien vivant.

L'Ombre des vivants, éd. de la Martinière, 168 pp., 40 €.