Sacha, Amaya et Greg vivent dans un pavillon confortable d’une zone périurbaine. Bien que l’on ait peu d’informations sur leur niveau social, on devine qu’ils appartiennent à cette classe moyenne de type
Boule et Bill.
Mais ce qui les distingue des autres, c’est que leur existence bascule à la nuit tombée, où ils deviennent les «Pyjamasques». Un mot-valise qui résume leur condition nocturne de superhéros masqués et costumés. Ainsi parés, ils ne craignent plus rien, d’autant que, comme le récite le générique,
«les soucis, on les règle la nuit».
Cette transformation vestimentaire s’accompagne d’un changement d’identité tout aussi radical : Amaya devient «Bibou», Greg «Gluglu» et Sacha «Yoyo» (pourquoi ces surnoms ? Nul ne le sait). Les trois enfants affrontent, dans des aventures très swing (jolie musique d’ambiance cuivrée, entre François de Roubaix et Thad Jones), des ennemis aussi divers que le Minininjazouave, ou Roméo le savant fou (décidément, le scientifique maléfique est un inusable archétype). Ces épisodes d’une dizaine de minutes, adaptés d’une série d’albums de Romuald (Gallimard Jeunesse), n’ont rien de follement original, mais ils n’en sont pas moins furieusement sympathiques.