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Libération
Critique

Magie noire

par
publié le 13 février 2017 à 17h16

A la manière dont François Fillon a pris le pouvoir à droite pour la présidentielle, Voldemort s’est emparé du ministère de la Magie et de Poudlard. Les trois sorciers, Harry, Ron et Hermione, continuent le combat pour battre le seigneur des ténèbres.

Ce que Libération en a pensé à sa sortie : Ce premier volet des Reliques de la mort, septième et dernier épisode de la saga est plus que sombre, ce qui, paradoxalement, ne s'exprime pas par une débauche d'effets spéciaux, mais par un dénuement de l'espace où évoluent les trois héros. C'est la première fois de la série que des décors naturels sont autant utilisés, pas trop repeints par ordinateur, donnant un sentiment de profonde désolation, d'attente interminable avec des cailloux dedans. Du point de vue pictural, on est passé du romantisme allemand (forêt, crucifix…) au naturalisme islandais. L'intrigue est minimale, l'essentiel du film se composant de digressions enchantées. Aucun accord frappé, l'écoute est strictement horizontale et les actions se suivent en remettant toujours à plus tard la résolution. C'est beau comme les scénarios de Wagner pour le Ring, un peu boiteux mais explosif quand on revoit tout depuis la fin.