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Libération
Critique

Au revoir

par
publié le 22 novembre 2019 à 20h06

Ciné  Isadora Duncan, une mère veille

En 1923, dix ans après avoir tragiquement perdu ses deux enfants, la pionnière de la danse moderne Isadora Duncan créait Mother, un solo funèbre et mythique dont il n'existe ni film d'époque ni photographie. Après avoir été danseur lui-même, Damien Manivel est devenu cinéaste et dans ce magnifique long métrage, il touche déjà à un accomplissement par un art de l'esquisse et de l'émotion en suspens.

Les Enfants d'Isadora de Damien Manivel

Art  Léopard déco

Yeshwant Rao Holkar II, mécène indien des années 30, se fit construire la première résidence Art-Déco au contact des figures de l'avant-garde européenne du design. Une belle expo insolite avec du mobilier Perriand-Le Corbusier-Jeanneret en peau de léopard.

Moderne Maharajah, un mécène des années 1930

Art  Fantaisie militante

Féminisme, lutte des classes, exil : le MAC/Val consacre une rétrospective à Nil Yalter, artiste franco-turque, autour de ses travaux issus de matériaux documentaires. Prix d'honneur Aware en 2018, elle s'est intéressée à la place des femmes, à l'immigration et aux combats politiques dans des vidéos, photos, installations, livres et peintures. Un art militant typique d'une époque, tout à fait nécessaire aujourd'hui.

Trans/humance de Nil Yalter 

Ciné  «Les Misérables», BAC à fable

Dans la cité de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, on suit la première journée de service du surnommé Pento (Damien Bonnard) dans une équipe de la BAC (brigade anticriminalité) locale, dont les deux autres membres (Alexis Manenti et Djebril Zonga) lui font faire un tour des lieux avant de commettre une bavure, un tir de flash-ball qui défigure un gamin. Tensions inter-clans et codes virilistes travaillent le premier long métrage de Ladj Ly qui est né et a grandi là.

Les Misérables de Ladj Ly