A Magny-Cours
Malgré une tournée nord-américaine peu fructueuse pour les pilotes Ferrari, la Scuderia revient en Europe avec un moral à la hausse. De récents essais à Silverstone, prochain théâtre du Grand Prix de Grande-Bretagne, et ceux de la première journée du Grand Prix de France, vendredi, ont rassuré l'équipe italienne. Même s'il reste difficile de tirer des conclusions des séances d'essais libres, au cours desquelles les écuries ne dévoilent pas avec quelle quantité de carburant elles ont signé leurs chronos, des signes ne trompent pas. A Magny-Cours, les McLaren-Mercedes ne seront plus seules au monde comme ce fut le cas à Montréal et Indianapolis. Les Ferrari semblent à nouveau capables de viser la victoire, Felipe Massa et Kimi Räikkönen ayant facilement réalisé les meilleurs temps vendredi. Mieux, la lutte interne qui oppose Lewis Hamilton, le leader du championnat, et le champion du monde en titre, Fernando Alonso, au sein de l'écurie anglaise, pourrait faire le jeu des Italiens. D'autant qu'Alonso, passablement agacé de voir Hamilton prendre l'ascendant, a déclaré que ce retour en Europe allait marquer le véritable début de la saison pour lui. Bien décidé à passer à l'offensive, Alonso risque de tomber sur un os, Hamilton ayant prévenu qu'il n'était pas du genre à se laisser impressionner.
Loin de cette bagarre pour la victoire, l'écurie Renault veut juste recoller au peloton de tête, et surtout à l'équipe BMW, la troisième force actuelle. Devant son public, et p