Dans l'expression «petits clubs», le terme «petits» est une commodité de langage et ne correspond pas à une quelconque valeur sportive. On parle là des clubs comme Valenciennes, Nancy, Caen. qui craignent d'être les dindons de la farce en cas de baisse des droits télé. Les atouts. Ils forment une majorité de moins en moins silencieuse. La création en loucedé de Football Avenir professionnel, à l'initiative de Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique lyonnais, les a fait sortir du bois et donner de la voix. Et la lutte d'influence pour le leadership sur le football professionnel français fait d'eux des alliés recherchés, notamment par Frédéric Thiriez, le président de la Ligue. Le bluff. Ils peuvent jouer les Calimero. Apitoyer sur le triste sort qui leur est promis si le scénario le plus noir (baisse conséquente des droits et coup de force des gros clubs) se concrétise : une Ligue 1 de fait fermée où ils ne joueraient que les faire-valoir. Et une Ligue 2 à laquelle on aurait coupé la pompe à finances. Car l'enjeu, c'est aussi la part des droits (100 millions) reversée aux clubs de deuxième division qui pourrait être au final les grands cocus de l'histoire. Le jeu. Batailler pied à pied pour que la répartition des droits télé ne soit pas modifiée. Actuellement 50 % des droits revenant à la Ligue 1 sont répartis de manière égalitaire entre les 20 clubs de l'élite, 30 % en fonction des résultats et 20 % en fonction d'un indice de notoriété établi sur
Les petits clubs
Article réservé aux abonnés
publié le 30 novembre 2007 à 1h47
Dans la même rubrique