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Libération

«Faire des immeubles qui cohabitent bien avec la ville»

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publié le 9 juillet 2008 à 4h14

Comment serait le paysage parisien si on bâtissait plus haut ? Yves Lion, architecte urbaniste du secteur Masséna-Bruneseau, l'un des six concernés par le vote du conseil de Paris, en a esquissé une démonstration dessinée l'an dernier. La voici.

Regardez les images et oubliez l'architecture. Ce qui est représenté là, ce ne sont pas des bâtiments précis, c'est leur «simulation», «des masses à travailler», explique Yves Lion. Par qui ? Par les architectes qui dessineront chaque immeuble. Ici, Yves Lion est l'urbaniste du quartier. Il montre des «faisabilités». Les reliefs qui serpentent sur le toit du bâtiment sombre, par exemple, ne sont pas un aspect futur: «C'est juste pour signifier que le toit doit être travaillé avec des pleins et des vides».

Alternance. Nous sommes au bout du secteur Paris rive gauche. Le bâtiment sombre a été mis récemment au concours. Ce sera un immeuble de logements sociaux, lancé par l'Opac HLM. L'architecte sera bientôt choisi. Il pourra concevoir un bâtiment conforme à l'actuel plan local d'urbanisme (PLU), haut de 37 mètres. Ou monter jusqu'à 50 mètres. De plus, précise Yves Lion, «on peut poser un niveau de duplex sur le toit».

Les deux hypothèses figurent dans les images. Dans celle des 50 mètres, on voit que Lion ne s'est pas contenté de montrer comment faire pousser l'immeuble en bloc : «On a alterné les hauteurs avec une partie relativement basse. On est montés, mais pas systématiquement.» Pour quelle r