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Billet

2025 : le monde qui s’annonce, par Serge July

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Guerre au Proche-Orientdossier
L’année qui vient de s’écouler a été, à nouveau, marquée par une résurgence de l’idéologie mortifère du populisme, entre la réélection de Trump et la percée fracassante du RN à l’Assemblée. L’année qui s’en vient ne se présente pas moins bouleversée.
Donald Trump, alors candidat à la présidentielle, après la tentative d'attentat l'ayant visé à Butler, en Pennsylvanie, les 13 juillet 2024. (Brendan McDermid/REUTERS)
publié le 31 décembre 2024 à 12h29

Les populistes se sont maintenant imposés sur plusieurs continents : en Amérique avec Javier Milei en Argentine, le président à la tronçonneuse, en Europe continentale dans la lignée de Viktor Orbán, le leader hongrois qui mélange l’autoritarisme d’extrême droite, le rejet de l’immigration et ce qu’il appelle «la démocratie illibérale», qui prospère en Slovaquie et en République tchèque. Evidemment en Hongrie où il se présente volontiers comme étant le véritable inspirateur du trumpisme américain. L’extrême droite fleurit partout y compris dans des pays comme la Suède ou les Pays-Bas. L’Allemagne est atteinte à son tour avec l’AfD, comme la France l’est avec le Rassemblement national qui arbitre désormais une grande partie la vie politique nationale.

Le populisme sévit également en Afrique, où il a encouragé l’arrivée de Wagner et l’expulsion de la présence militaire française. Et naturellement aux Etats-U