Jeudi 4 avril au soir, pendant son coup de fil musclé avec le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, le président Joe Biden a encore exigé un «cessez-le-feu immédiat» à Gaza. La formule est réitérée depuis des semaines dans les appels des organisations humanitaires, les projets d’accord en négociation ou les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. La dernière, adoptée le 25 mars grâce à la remarquable abstention des Etats-Unis, réclamait un «cessez-le-feu immédiat pendant le ramadan». Or, le mois sacré musulman se termine dans quelques jours et l’immédiat semble encore lointain.
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Pourtant, les négociations n’ont pas cessé depuis des mois en Egypte ou au Qatar, pour parvenir à un cessez-le-feu impliquant en priorité la libération des otages israéliens et l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza. Mais tout cela est soumis à un accord global entre deux belligérants pour le moins ré