A plus de 9 000 kilomètres de la guerre qui ravage Gaza, le visage grave de Mahmoud Abbas est apparu jeudi vers 9 h 30 (15 h 30, heure de Paris) sur les écrans géants de l’Assemblée générale de l’ONU. Comme près de 200 chefs d’Etat et de gouvernement, le dirigeant palestinien s’est adressé à la communauté internationale dans l’arène diplomatique la plus scrutée du monde. Mais, à la différence des autres, il n’a pas été autorisé à fouler la tribune new-yorkaise : les Etats-Unis ont refusé de lui délivrer un visa, ainsi qu’aux 80 membres de sa délégation.
Pour justifier sa décision, Washington invoque le refus de l