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Bilan

A mi-étape, une COP d’attentes et d’inquiétudes

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Malgré quelques petites annonces, cette 26e Conférence des parties n’a pas permis de dissiper le pessimisme des ONG et des participants, qui pointent notamment une organisation et un processus fragilisant les délégations des pays pauvres.
A Glasgow, le 4 novembre 2021. Depuis le 31 octobre, des milliers de participants (diplomates, ministres, chefs d'entreprise, activistes, scientifiques) se réunissent chaque jour dans la "blue zone" de la COP26 de Glasgow, au cœur de bâtiments ultra-sécurisés. (Julien Marsault/Hans Lucas pour Libération)
publié le 7 novembre 2021 à 16h32

Rarement une COP n’avait engendré autant de pessimisme. Est-ce parce que cette 26e Conférence des parties, qui se déroule à Glasgow (Ecosse) jusqu’à vendredi, se tient sous le signe de l’urgence et des actes ? Un «sommet de la dernière chance» pour mettre le monde en ordre de bataille face au changement climatique et rester en deçà de 1,5 degré de réchauffement. Après une première semaine, le bilan d’étape de la COP26 n’est pas bien brillant. D’importants chefs d’Etat ont boudé le sommet sur le climat, à l’instar de Xi Jinping et de Vladimir Poutine. Et si des annonces ont été faites (méthane, déforestation, charbon) et que les écologistes et les scientifiques accordent quelques bons points (l’arrêt du financement des énergies fossiles a l’international par exemple), tout «reste encore à faire», jugent-ils. Même l’ex-Premier ministre Laurent Fabius estimait vendredi que des «efforts» devaient rapidement être réalisés pour mettre en application l’Accord de Paris.

Pour ne rien arranger, l’organisation du gouvernement britannique a, dès les premiers jours, été vivement critiquée. Longues heures d’attente à l’en