Rarement une COP n’avait engendré autant de pessimisme. Est-ce parce que cette 26e Conférence des parties, qui se déroule à Glasgow (Ecosse) jusqu’à vendredi, se tient sous le signe de l’urgence et des actes ? Un «sommet de la dernière chance» pour mettre le monde en ordre de bataille face au changement climatique et rester en deçà de 1,5 degré de réchauffement. Après une première semaine, le bilan d’étape de la COP26 n’est pas bien brillant. D’importants chefs d’Etat ont boudé le sommet sur le climat, à l’instar de Xi Jinping et de Vladimir Poutine. Et si des annonces ont été faites (méthane, déforestation, charbon) et que les écologistes et les scientifiques accordent quelques bons points (l’arrêt du financement des énergies fossiles a l’international par exemple), tout «reste encore à faire», jugent-ils. Même l’ex-Premier ministre Laurent Fabius estimait vendredi que des «efforts» devaient rapidement être réalisés pour mettre en application l’Accord de Paris.
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Pour ne rien arranger, l’organisation du gouvernement britannique a, dès les premiers jours, été vivement critiquée. Longues heures d’attente à l’en