L’adhésion de la Suède à l’Otan n’est peut-être pas tout à fait acquise. Du moins pas de sitôt. Après son feu vert longtemps et ardemment attendu puis unanimement salué à l’ouverture du sommet de Vilnius, Recep Tayyip Erdogan est revenu à un feu orange mercredi 12 juillet. Il a indiqué que la ratification par le Parlement turc de sa décision n’interviendrait pas avant le mois d’octobre. «Il y a un congé parlementaire de deux mois et il y a beaucoup d’accords internationaux à examiner, beaucoup de propositions législatives qui doivent être discutées par ordre d’importance, a-t-il expliqué en réponse à une question de journaliste. Mais nous avons l’intention d’en finir dès que possible.»
Il ne s’agit sans doute pas d’une remise en cause par Erdogan de son accord après plus d’un an de blocage à l’adhésion de la Suède à l’Alliance. Mais avec cette nouvelle temporisation, le président turc semble vouloir garder plus longtemps la carte maîtresse qu’il détenait pour la négocier contre un maximum de concessions et avec le plus de garanties possibles. Il avait surpris en dem