Vue de Kigali, l’indignation internationale suscitée par l’accord d’expulsion de migrants voté à Londres lundi 22 avril au soir a été accueillie par une certaine incompréhension.

Des heurts ont éclaté il y a une dizaine de jours entre des combattants des régions du Tigré et de l’Amhara, dans une région disputée du nord de l’Ethiopie. L’ONU alerte sur la «situation humanitaire désastreuse» de milliers de déplacés.

Au bout de cinq mois d’allers-retours et d’une longue nuit parlementaire, le Royaume-Uni a adoptéun projet de loi pour forcer ses tribunaux à considérer le Rwanda comme un pays «sûr» afin d’y envoyer ses demandeurs d'asile.

La demi-finale de la coupe de la Confédération africaine de football entre le RS Berkane et l’USM Alger a été annulée en Algérie dimanche 21 avril. Les joueurs marocains ont refusé de jouer sans leurs maillots, confisqués à l’aéroport.

L’embarcation transportait plus de 300 personnes, bien au-delà de sa capacité, et se dirigeait vers Makolo pour assister aux funérailles d’un chef de village ce vendredi 19 avril.

L’historien, qui a dirigé la commission sur le rôle de la France au Rwanda, revient sur les polémiques qui ont entouré le discours présidentiel au moment des commémorations.

Fermé seulement deux jours après son ouverture, le premier KFC en Algérie a rouvert ses portes mercredi 17 avril. De nombreux Algériens, fervents défenseurs de la cause palestinienne, reprochent à la chaîne de soutenir Israël.

Face au manque de livres en bambara, l’une des langues nationales du Mali, la start-up RobotsMali utilise ChatGPT, Google Traduction et des générateurs d’image pour apprendre cette langue nationale aux élèves.

La reprise du trafic, trois semaines après l’élection du nouveau président, nourrit l’espoir d’une réconciliation nationale chez les passagers du ferry qui assure la traversée entre la capitale et Ziguinchor.

Des dizaines de milliers d’enfants issues de foyers pauvres sont placées comme petites bonnes dans les familles de la capitale, la plupart du temps sans être scolarisées.

Lors de cette conférence, au cours de laquelle 2 milliards d’euros d’aide humanitaire ont été promis, la communauté internationale a évoqué le sentiment d’abandon des Soudanais, plongés dans une guerre sanglante depuis un an.

Une conférence se tient à Paris ce lundi pour freiner la descente aux enfers d’un pays dévasté par un conflit aussi sanglant qu’invisible, et pour trouver des fonds afin d’éviter la famine.

Après un an de guerre au Soudan, 8,2 millions de personnes ont dû fuir les combats, que ce soit à l’intérieur où à l’extérieur du pays. Chez le voisin égyptien, ils sont 500 000 à avoir trouvé refuge, souvent clandestinement.

Fragilisés par une politique d’Etat répressive, les migrants noirs font face depuis quelques mois à la montée d’une nouvelle menace : les enlèvements avec demande de rançons par des filières tuniso-subsahariennes de plus en plus organisées.

La violente brouille diplomatique entre Paris et Niamey a fait des victimes collatérales : les nombreux Nigériens qui circulaient d’un pays à l’autre… ou rêvaient de le faire. Athlète, musiciens ou étudiant, ils racontent leur désillusion.

Le revirement de la communication présidentielle au moment des commémorations du génocide des Tutsis a été largement commenté. Un couac qui en dit long sur les pressions persistantes sur le passé de la France au Rwanda.

Dans un ouvrage percutant écrit avec la journaliste Fanny Pigeaud, l’économiste Ndongo Samba Sylla dénonce l’illusion démocratique des pays d’Afrique francophone.

Le naufrage d’un bateau de pêche, dimanche au large du Mozambique, a fait au moins 96 morts selon les autorités locales. Les 130 personnes à bord fuyaient le continent vers une petite île à la suite d’une rumeur sur des cas de choléra.

Depuis Kigali, où il participe aux commémorations des 30 ans du génocide, le secrétaire d’Etat se réjouit des progrès accomplis pour sortir du «déni collectif» en France. Mais dénonce les discours de haine persistants dans la région.

Alors que le président Macron vient de reconnaître que la France «aurait pu arrêter le génocide», la lecture du dernier livre de l’historien Vincent Duclert souligne la compromission du pouvoir présidentiel de l’époque, celui de Mitterrand.

A la veille des commémorations des 30 ans du génocide des Tutsis, le Président brise un tabou en reconnaissant que la France n’a rien fait pour l’empêcher. Et met ainsi un terme à un déni embarrassant.

La quasi-totalité des partis politiques maliens soulignent que la période de la transition a pris fin le 26 mars dernier et exigent un «retour à l’ordre constitutionnel». Dix jours plus tard, les militaires ne se sont toujours pas exprimés.

Le président, qui avait déjà reconnu en 2021 les «responsabilités» de la France dans le génocide, s’exprimera dimanche à travers une vidéo.

Des élèves niçois de terminale se sont confrontés à ce passé commun avec la France dans le cadre d’un voyage d’études.

A l’occasion des commémorations des 30 ans du génocide, le rappeur et écrivain qui vit à Kigali évoque l’héritage de cette tragédie pour les jeunes générations.

Alors que le retour des violences ethniques dans la RDC voisine réveille certaines hantises, enseigner l’histoire du génocide des Tutsis sans susciter les haines demeure complexe.

Le jeune opposant, élu triomphalement deux semaines après sa sortie de prison, dès le premier tour de l’élection, a prêté serment ce mardi 2 avril.

Rigueur budgétaire, mesures anticorruption, symboles anticoloniaux… l’opposant a appliqué à sa mairie les principes de son parti. Son bras droit, Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté la présidentielle, doit être investi ce mardi 2 avril.

Le corps d’un adolescent mort subitement lors d’un match de football, le 16 mars, a pu être inhumé dans le pays d’origine de sa famille, grâce à la solidarité des habitants de la ville de Sens et de la communauté sportive française.

L’avocate de 68 ans, figure du Hirak, est à ce jour l’unique candidate à avoir annoncé son intention de se présenter à l’élection anticipée du 7 septembre.

L’opposant sénégalais a largement remporté dès le premier tour la présidentielle, selon les résultats définitifs proclamés ce vendredi par le Conseil constitutionnel, confirmant les chiffres provisoires annoncés mercredi par la justice.

Le véhicule a fait une chute d’une cinquantaine de mètres du haut d’un pont avant de s’écraser au fond d’un ravin, ce jeudi 28 mars. Seul un enfant de 8 ans, gravement blessé, a survécu.

Sortie du franc CFA, renégociation des contrats miniers et gaziers… L’élection du candidat antisystème Bassirou Diomaye Faye pourrait modifier les relations du pays d’Afrique de l’Ouest avec ses partenaires, dont la France.

La Ve République transforme le pays en un régime parlementaire, gouverné par un président du Conseil des ministres. L’opposition y voit un tour de passe-passe de Faure Gnassingbé pour se maintenir au pouvoir.

Dans un royaume qui criminalise les relations extraconjugales, 50 000 bébés naissent hors mariage chaque année. Pour mettre au fin au calvaire des mères célibataires, les associations attendent beaucoup de la réforme du code de la famille.

Le candidat antisystème du parti Pastef, 44 ans, devance très largement ses concurrents. Son adversaire du camp présidentiel, Amadou Ba, l’a appelé ce lundi 25 mars pour le féliciter. Il va succéder à Macky Sall.

Répression de l’opposition, projets coûteux et politique économique critiquée… Le bilan controversé du chef de l’Etat sortant a plombé la candidature de son dauphin, Amadou Ba, qui n’a pas su convaincre l’opinion sénégalaise.

En détention provisoire depuis près d’un an, le candidat favori de l’opposition, qui concourt en remplacement d’Ousmane Sonko, devrait bénéficier de la loi d’amnistie votée par le Parlement mercredi 6 mars.

Le candidat du pouvoir, Amadou Ba, reconnaît ce lundi 25 mars sa défaite au lendemain du premier tour du scrutin. La veille au soir, les électeurs du parti d’opposition avaient envahi les rues de la capitale sénégalaise.

Le premier tour de l’élection présidentielle sénégalaise, reportée d’un mois, se tient ce dimanche 24 mars, sur fond de duel entre le candidat du pouvoir et le jeune opposant radical Bassirou Diomaye Faye, sorti de prison il y a dix jours.