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A Alger, Emmanuel Macron change de ton et calme les tensions

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Depuis deux jours, le président français et son homologue algérien ont multiplié les signes «d’amitié». En ce sens, des discussions sur la création d’une «commission mixte d’historiens» sur la colonisation française ont été entamées.
Le président française, Emmanuel Macron, et le chef de l'Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, lors d'un repas au palace présidentiel à Alger, jeudi. (Ludovic Marin /AFP)
publié le 26 août 2022 à 21h34

«Il faut savoir se fâcher pour se réconcilier.» Après des mois de brouille diplomatique franco-algérienne, Emmanuel Macron poursuit sa visite à Alger avec la ferme intention d’apaiser les tensions. Dans la capitale, il a multiplié les accolades avec son homologue Abdelmadjid Tebboune. Symboles d’une relation basée sous le signe de «l’amitié», de «la confiance» et du «respect», s’est félicité le locataire de l’Elysée après une déambulation au cimetière européen de Saint-Eugène, ce vendredi, bercée par le chant des cigales et marquée par l’absence du grand rabbin de France, Haïm Korsia, testé positif au Covid-19.

En deux jours de visite à Alger, Emmanuel Macron a rencontré Abdelmadjid Tebboune à trois reprises. «Les choses se font bien quand elles se font avec l’enthousiasme du moment et la force de l’instant», s’est réjoui le président français. Jeudi, les deux chefs d’Etat ont achevé leur entretien bilatéral de deux he