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Reportage

A Madagascar, les doutes de la Gen Z, débordée par les militaires : «On est devenus des figurants»

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Le colonel Randrianirina, qui a protégé les jeunes contestataires de la répression début octobre, a été salué comme un sauveur. Mais la rapidité de sa prise de pouvoir divise le mouvement.

Des militaires du Corps d’armée des personnels et des services administratifs et techniques (Capsat), le 16 octobre à Antananarivo. (Rijasolo /Riva Press pour Libération)
ParCélian Macé
Envoyé spécial à Antananarivo
photos Rijasolo. Riva Press
Publié le 16/10/2025 à 19h50

Un drapeau de pirate claque au vent sur la place du 13-Mai à Antananarivo. Le «Jolly Roger», emblème mondialisé des jeunes révoltés de la génération Z emprunté au manga One Piece, a été détourné : le chapeau de paille qui coiffe la tête de mort dans la BD japonaise est, ici, un couvre-chef traditionnel malgache. Au sein de la foule qui célèbre la chute du prés