La paix est «proche», a assuré le ministre congolais de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, lundi 21 juillet. Un terme tout relatif. L’est de la république démocratique du Congo est déchiré par des conflits armés depuis trois décennies. Celui qui met aux prises la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda voisin, et les forces pro gouvernementales congolaises (armée régulière et miliciens alliés) fait l’objet de négociations – vaines – depuis des années. Samedi 19 juillet, au Qatar, les belligérants ont toutefois signé une «déclaration d’intention incluant un cessez-le-feu permanent».
Une lueur d’espoir, même si la possibilité d’un règlement négocié du conflit reste, à court terme, extrêmement ténue. Par le passé, une douzaine de trêves ou de cessez-le-feu ont été signés, et