Tripoli vient de connaître un nouveau chapitre de violence avec deux événements meurtriers qui ont secoué la capitale libyenne en moins de soixante-douze heures. Lundi 12 mai au soir, Abdelghani el-Kikli, alias «Gheniwa», chef de l’Autorité de soutien à la stabilité (SSA), l’une des plus puissantes milices de Tripoli, a été tué. Il a été pris dans une embuscade alors qu’il se rendait à la caserne de la brigade 444, une milice rivale soutenue par Abdelhamid Dbeibah, le Premier ministre du gouvernement basé à Tripoli. Au moins huit autres personnes sont mortes selon l’ONU. Les autorités libyennes n’ont pas officiellement revendiqué l’opération, mais leur implication dans sa mort est évoquée.
Le lendemain, mardi 13 mai, alors que le calme semblait revenir et que le gouvernement vantait sa réussite d’avoir repris le contrôle sur «les groupes irréguliers», de nouveaux affrontements ont éclaté dans la nuit. Cette fois, «i