Des voitures de police, des rubans fluorescents qui circonscrivent le périmètre et en bloquent l’accès, une ambulance… Tout, sur la plaine de Stilfontein, une petite ville située à environ 150 kilomètres au sud-ouest de Johannesburg, évoque une «scène de crime». C’est d’ailleurs avec ces mots que le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a décrit les lieux, alors que plusieurs centaines de mineurs clandestins – selon la police, mais des milliers selon les sources locales – seraient coincés à 2 kilomètres de profondeur, dans une mine d’or abandonnée.
Contrairement à la communauté locale, les forces de l’ordre affirment que ceux-ci ne sont pas pris au piège, mais qu’ils restent sous terre pour éviter d’être arrêtés. Les policiers ont empêché, il y a plusieurs semaines, que de la nourriture, de l’eau ou des médicaments puissent parvenir aux mineurs, afin de tenter de les forcer à remonter à la surface. Après de longues tergiversations, une opération de sauvetage devrait débuter lundi 25 novembre.
Hagards, frêles et déshydratés
En Afrique du Sud, de nombreuses mines industrielles ont été laissées à l’abandon au c