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Dans le rétro

Algérie-France : des promesses de 2017 à l’affaire Amir DZ, retour sur huit ans de relations bilatérales houleuses

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La crise entre la France et l'Algériedossier
Pendant sa première campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait qualifié la colonisation française en Algérie de «crime contre l’humanité», des propos inédits applaudis en Algérie. Mais les relations entre les deux pays ont connu plus de bas que de hauts.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, et le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, le 6 avril à Alger. (Philémon Henry/AFP)
publié le 14 avril 2025 à 17h31
(mis à jour le 15 avril 2025 à 19h19)

Le réchauffement aura duré une toute petite quinzaine de jours. La crise entre l’Algérie et la France rebondit en ce début de semaine après la mise en examen de trois personnes, dont un agent du consulat d’Algérie à Créteil, dans l’enquête sur l’enlèvement d’un influenceur algérien, Amir DZ, au printemps 2024. Le ton est monté lundi 14 avril entre Paris et Alger, effaçant la reprise d’un dialogue au sommet entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune et la visite du chef de la diplomatie à Alger, le 6 avril. A son arrivée au pouvoir, en 2017, le président français avait pourtant l’ambition de réussir là où ses prédécesseurs avaient échoué, en cherchant à réconcilier les mémoires et à panser les blessures du passé. Retour en 15 dates sur une relation contrariée.

15 avril 2005

La France réplique, la crise s’enlise

En réponse à la décision de l’Algérie d’expulser 12 agents de l’ambassade de France, Emmanuel Macron décide d’expulser à son tour «douze agents servant dans le réseau consulaire et diplomatique algérien en France» et de rappeler pour consultations l’ambassadeur français à Alger Stéphane Romatet, annonce l’Elysée. «Les autorités